Programme mobilité municipales 2026

Enfin un programme ambitieux pour la mobilité dans nos villes et métropoles d'ici 2030

Catégorie : nature

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  1. Connexion de tous les espaces verts de la ville

    Créer une continuité verte dans toute la ville pour l'écosystème des vivants non-humains.

    De nombreuses communes françaises, comme Rennes ou Brest, sont des territoires déjà relativement verts. Pourtant, les connexions entre les parcs sont rares.

    Nous proposons de créer des corridors écologiques, pour gagner en biodiversité et en confort pour les habitants.

    À Rennes, on peut citer la poursuite des prairies Saint-Martin en coulée verte vers le nord, mais cette coulée est déconnectée par une route de bitume passante, la rue de la Motte Brûlon, aujourd'hui heureusement déjà sécurisée via des plots jaunes qui rétrécissent la chaussée.

    La priorité sera inversée : ce sera aux automobilistes d'empiéter sur les continuités vertes arborées, matérialisées par une voie étroite non bitumée et une vitesse limitée à 20 km/h contrôlée régulièrement par la police municipale, voire automatiquement.

    Beaucoup d'équipes municipales se lancent dans un concours de plantation d'arbres en milliers. Certes, la plantation d'arbres d'ornement sur des sols minéraux et bitumés est importante, mais nous pensons qu'il l'est encore plus de mesurer la surface et la qualité des zones naturelles continues.

    Par exemple, dans un premier temps un lien débitumé et apaisé sera aménagé entre le parc des Hautes-Ourmes, les bois des Matelouères et le parc du Landry, des parcs existants. Par la suite, cette continuité naturelle partielle sera connectée aux autres maillons d'une chaîne qui deviendra communale.

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  2. Créer des parcs extra-rocade nommés

    De nombreuses métropoles et villes ont des programmes de limitation de l'artificialisation des terres hors des rocades, notamment suivant le principe du zéro artification nette (ZAN). Pourtant, le risque est grand que de simples champs ou prairies puissent être urbanisés à l'avenir pour diverses raisons. À l'inverse, quand un parc est nommé et connu des habitants et de leurs enfants, il y a peu de chances qu'il soit un jour supprimé.

    Personne n'imaginerait construire un centre commercial à la place des Gayeulles à Rennes, ou un quartier résidentiel à la place du bois de Keroual à Brest et encore moins un nouveau quartier bétonné sur le tiers du parc de Vincennes à Paris.

    Il s'agirait donc de rendre attractifs pour les habitants de la métropole de nouveaux parcs en périphérie des communes. La métropole rachèterait ou changerait l'usage de ces hectares pour les transformer majoritairement en forêts, avec quelques ilôts où l'on construirait des jeux pour enfants, des infrastructures sportives (comme une boucle d'entrainement vélo de route et VTT, des parcours de course à pied, des stades de sports en commun, des salles et scènes culturelles, etc.).

    Aujourd'hui, la métropole de Rennes est construite selon le principe de la ceinture verte : chaque commune est séparée des autres par de la verdure ou des zones agricoles, ce qui évite la dérive d'un amas métropolitain central s'étendant toujours plus comme à Paris ou à Nantes. C'est une particularité qui sera d'autant plus durable qu'elle grave dans le marbre des zones naturelles nommées et connues des habitants.

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  3. Créer un nouveau grand parc au sein de Rennes sud, qui n'a ni le Thabor, ni les prairies St-Martin, ni les Gayeulles, ni de cours d'eau à ciel ouvert

    Il ne sera pas facile de décider où ce parc pourra être construit, mais nous actons le fait qu'il est nécessaire de rééquilibrer la ville en ce sens.

    Il pourrait dans un premier temps s'agir d'un linéaire d'asphalte à verdir pour constituer un parc d'un autre genre, constitué de multiples branches cohérentes, continues.

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  4. Apporter l'eau au sein de Rennes sud

    Tout comme l'absence de grands parcs, la partie sud de Rennes (que l'on peut définir comme au sud du faisceau ferroviaire) n'a aucun plan d'eau ou cours d'eau important.

    Cela contraste fortement avec la Vilaine au centre et au nord le canal d'Ille-et-Rance et sa magnifique zone humide des prairies Saint-Martin, les étangs des Longs Champs, les deux étangs des Gayeulles, ou encore la fontaine du Thabor (l'une des seules fontaines de Rennes) et l'étang Oberthur.

    À l'ouest / sud-ouest, la Vilaine et le Blosne créent de nombreux étangs, mais ils sont hors de la rocade, peu accessibles au quotidien pour les habitants de Rennes sud.

    Dans le centre, le grand projet de découverte de la Vilaine est lancé : c'est heureux, mais les habitants du sud doivent également profiter d'une remise au premier plan de la nature et en particulier de l'eau.

    Le saviez-vous ? Le nom "Le Blosne" n'est pas le nom d'un quartier, mais avant tout le nom du ruisseau coffré pour urbaniser cette zone. Un projet de découverte a été évoqué.

    Découvrir un cours d'eau aux abords d'une rocade à 90 km/h, c'est une bonne chose pour la biodiversité mais ça ne profite pas aux humains. Grâce à notre mesure fixant à 50 la vitesse limite sur la rocade, le Blosne pourrait devenir un cours d'eau apprécié des Rennais.

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